Dans une soirée marquée par le retour en grâce de Pierre-Emerick Aubameyang, l’Olympique de Marseille a dominé Aston Villa (3-1) pour conclure sa préparation estivale. Entre éclairs de génie, promesses tactiques et ovations du public, les hommes de Roberto De Zerbi ont offert un récital avant le grand saut en Ligue 1.

Photos : Olympique de Marseille/Aston Villa/DR

Un Vélodrome vibrant pour une dernière répétition

Ce samedi, le Vélodrome s’est paré de ses plus beaux atours pour accueillir Aston Villa, dernier adversaire de l’OM avant le début du championnat. Après une victoire contre Gérone et deux nuls face à Valence et Séville, Roberto De Zerbi reconduisait son onze sans trembler, fidèle à ses principes. Dès les premières secondes, Amine Gouiri tentait d’ouvrir le bal d’une frappe audacieuse (2e). Mais c’est Mason Greenwood qui allait faire chavirer le stade. Sur une ouverture millimétrée de Pierre-Emile Højbjerg, l’Anglais profitait d’un raté de Tyrone Mings pour s’échapper, dribbler, contourner le gardien et conclure dans le but vide (5e, 1-0). Une action limpide, un but tout en sang-froid. La réponse ne tarda pas. John McGinn, d’un subtil ballon piqué, lobait Gerónimo Rulli (8e, 1-1). Malgré une position de hors-jeu contestée, le but était validé, faute de VAR. Le match s’emballait, et Jonathan Rowe, virevoltant sur son aile, multipliait les provocations balle au pied. À la 18e minute, il poussait Matty Cash à la faute, puis enchaînait avec une percée tranchante et une frappe qui frôlait le cadre. À la demi-heure, une perte de balle d’Angel Gomes offrait une opportunité à Donyell Malen, mais Facundo Medina veillait au grain.

Retour du prince : Aubameyang en majesté

La première période s’achevait sur une tentative avortée de José Mourinho, auteur d’un centre précis et une récupération de Mason Greenwood qui ne trouvait pas le chemin des filets. À la pause, les deux équipes étaient dos à dos, mais Marseille semblait prêt à accélérer. Au retour des vestiaires, Egan Riley se montrait dangereux sur une frappe bien construite (52e), initiée par Gouiri et conclue par une tentative hors cadre. Puis vint l’heure des changements. Pierre-Emerick Aubameyang et Geoffrey Kondogbia entraient en scène, apportant fraîcheur et expérience. Côté anglais, Evann Guessand faisait son apparition.

Photos : Olympique de Marseille/Aston Villa/DR

Et le Vélodrome allait rugir…

À la 77e minute, sur une offrande de Luis Murillo venue de la gauche, Pierre-Emerick Aubameyang surgissait au second poteau pour ajuster le gardien et célébrer d’un salto acrobatique (2-1). Trois minutes plus tard, Mason Greenwood, dans un numéro de soliste, éliminait toute la défense côté droit avant de glisser un ballon parfait à Aubameyang, qui concluait en pleine course (80e, 3-1). Le stade exultait, le joueur gabonais retrouvait ses ailes.

Photos : Olympique de Marseille/Aston Villa/DR

Cap sur Rennes, avec des certitudes

Cette victoire, au-delà du score, a révélé une équipe marseillaise en pleine montée en puissance. Mason Greenwood confirme son statut de dynamiteur, Jonathan Rowe séduit par sa percussion, et Aubameyang rappelle qu’il reste un finisseur hors pair. Roberto De Zerbi peut aborder le déplacement à Rennes avec confiance. L’OM semble prêt, armé de talent, de cohésion et d’une envie palpable de reconquérir les sommets. Le rideau est tombé sur la préparation, place au grand théâtre de la Ligue 1.

Photos : Olympique de Marseille/Aston Villa/DR