Le paysage ferroviaire entre Marseille et Nice s’apprête à connaître un bouleversement historique. À partir du 29 juin, un tout nouveau TER, exploité par l’opérateur privé Transdev, prendra la relève, offrant aux voyageurs une expérience inédite sur cette liaison essentielle du sud de la France.
Photos : Transdev/ Ville de Marseille/DR
Une concurrence qui redistribue les cartes
Face à la SNCF, Transdev se positionne comme un acteur de poids avec un service repensé : davantage de places, une fréquence doublée, mais des tarifs inchangés. Ce renouveau, applaudi par les usagers, s’accompagne d’une dynamique d’emploi avec 214 recrutements, dont 44 conducteurs.
Photos : Transdev/ Ville de Marseille/DR
Mini TGV
Avec ses rames à deux niveaux incluant une première classe, le Wi-Fi, des caméras de sécurité, un service de restauration et des prises électriques à chaque siège, ce TER nouvelle génération promet un confort digne des trains à grande vitesse. De quoi séduire les habitués comme les nouveaux voyageurs.
Réponse aux défaillances du passé
« Avec 20 % de trains en retard et 12 % de trajets annulés, nous avions le plus mauvais service de France », rappelle Renaud Muselier, président de la région Paca. Entre matériel vieillissant et gestion chaotique, l’heure du changement était venue. Dès que la loi l’a permis, la région a lancé des appels d’offres, ouvrant la voie à une transformation attendue par tous.
Photos : Transdev/ Ville de Marseille/DR
